Make Curiosity a priority *

*Fais de la curiosité une priorité 

C’est la marque de fabrique de tout ceux qui veulent comprendre le sens des choses et enrichir leurs expériences

Comment j'en suis arrivée là et pourquoi ?
Je vous partage la partie "invisible", le processus :

Et puis un jour, la machine s’enraye. Le goutte à goutte fait son effet. Tout doucement, cela s’immisce. De façon insidieuse.

Un agenda qui déborde, un job très prenant, des pilotages de projets de grande envergure, de nombreux déplacements, 350 collaborateurs , une organisation quotidienne qui ne laisse la place à aucun aléa afin de pouvoir concilier vie pro et perso avec 2 enfants à gérer. C’est la course tout le temps en fait : le matin, la journée, le soir, le week-end…Ça a été ma vie durant de nombreuses années.

Et puis un jour la machine s’enraye. Cela n’arrive pas d’un coup. Ça arrive doucement, très doucement. Une sorte de goutte-à-goutte. Au début c’est en sourdine. Ça s’immisce de façon plutôt insidieuse. Puis les signaux deviennent un peu plus présents et plus handicapants. 

Depuis combien de temps dure ce goutte-à-goutte ? 6 mois ? 1 an ? Non, non ! Cela dure depuis plusieurs années !

Cela devient de plus en plus difficile mais mon corps s’habitue. J’apprends à gérer toutes les manifestations physiques, psychologiques et cognitives qui se présentent à moi. Depuis combien de temps ça dure ? 6 mois ? 1 an ? Non, non ! En fait ça dure depuis plusieurs années. Je sens bien que quelque chose d’important se trame mais pourtant je continue à travailler comme si de rien n’était. 

Souvent je ne parviens même plus à marcher ni à parler. Ce qui est fou, c’est que personne ne s’apercevra de mon état.

Souvent je n’arrive plus à marcher, j’ai l’impression que mes jambes sont en coton, j’ai du mal à faire des phrases, à me concentrer, à conduire… J’ai des douleurs au ventre, dans le dos. Je ne me souviens plus de quand date ma dernière nuit sans insomnie. Je travaille le soir et le week-end pour compenser ma perte d’efficacité. Quand je ne fais rien je dors mais rien n’y fait, je ne récupère pas d’énergie. Pas même pendant les vacances. J’ai même l’impression que la fatigue empire pendant mes vacances. Pourtant je vais parvenir à donner le change tout le temps, en toutes occasions.  Absolument personne dans mon entourage ne s’aperçoit de mon état à l’exception d’une seule personne qui aura été l’élément déclencheur et grâce à laquelle je vais avoir une prise de conscience soudaine de mon état de santé et de sa « relative » gravité. 

Comme une impression de « very bad trip »,
je ne pensais pas que la Burnoutie existait « pour de vrai ». Je ne pensais pas que ce pays était aussi désertique et aussi mal connu des médecins et thérapeutes en général.

Un matin, mon corps ne répond plus. Cette fois, il me lâche vraiment pour de bon. J’atterris dans un désert inconnu. Le désert de Burnoutie….

Je n’ai pas le choix de la destination en fait. J’en avais entendu parler mais je ne pensais pas qu’il existait « pour de vrai ». Bon, au premier abord, c’est un pays qui n’est pas très accueillant. Les premiers guides que je rencontre sont des guides médicaux qui, à mon sens ne sont pas suffisamment formés pour accompagner des voyageurs comme moi à explorer toutes les contrées. Ils proposent d’emblée un protocole médicamenteux. Ils n’ont pas compris que je voulais un autre « trip ». Je ne remets pas en cause ce type de traitement mais je n’en voulais pas pour moi. Je voulais autre chose. Moi, je voulais comprendre le pays, je voulais l’observer, l’explorer, apprendre, le décoder …

Moi je veux un autre trip ! Tant pis, je pars seule, je serai mon propre guide.

Pas grave, je pars seule, je serai mon propre guide. 

J’ai fait un long voyage au coeur de la Burnoutie. Après avoir exploré les côtés sombres de l’Hypocondrie et des contrées souterraines, j’ai découvert tous ses paysages, compris son mode de fonctionnement, ses rouages, ses nuances et son économie. J’ai intégré ses us et coutumes, j’ai rencontré ses habitants et des voyageurs de passage. J’ai fait pas mal d’erreurs en chemin, j’ai pris des routes dangereuses et sinueuses. Et j’ai appris. Beaucoup appris !

Avec un sac à dos rempli d’inestimables ressources, je reviens avec l’envie de poursuivre mon exploration.

A mon retour, j’ai déballé mon sac à dos, celui dans lequel j’y ai mis toutes mes trouvailles. J’ai décortiqué mes découvertes, approfondi mes apprentissages, fait de nouvelles recherches : pourquoi certaines personnes y vont et d’autres pas, pourquoi un certain nombre y retourne après un premier séjour, le classement des guides touristiques de la Burnoutie, la question du sens, la place du travail dans nos vies, les modes de management, la résilience, les avancées des neurosciences, la nutrithérapie…

Je ne sais pas combien de temps a duré mon voyage. Je connais la date de début mais pas la date de fin. C’est un processus. Si l’on y puise les bonnes ressources et si l’on dispose des bonnes clés, on en revient petit à petit sans s’en rendre compte. Et j’ai réussi à trouver ces fameuses clés, ces clés du retour, ces clés dont personne ne parle. Les clés du trésor qu’est notre vie. 

Une transformation intérieure et extérieure est nécessaire. Le cas échéant, le voyage en Burnoutie recommencera.

Ce que je peux dire c’est que ce voyage est une transformation intérieure et extérieure. En arrière-plan du burnout, il y a une vraie transformation qui s’opère, un changement en mieux. Je sais également que si ce changement ne s’opère pas, si vous ne trouvez pas les clés, le voyage en Burnoutie recommencera. 

Ça y est, aujourd’hui, tout est clair

Je suis effarée quand je vois le fossé qui existe entre la façon dont le burnout est actuellement traité en France et ce qu’il conviendrait de faire !

Ma mission aujourd’hui est de partager au plus grand nombre ce qui marche durablement pour construire sa nouvelle vie après un burnout, de partager ce que j’aurais aimé trouver quand j’ai fait mon burnout. Ma mission est aussi de participer à l’émergence d’un nouveau monde du travail.

A cette fin, j’ai fait le choix de devenir entrepreneure. C’est une des composantes de l’écosystème que j’ai construit pour moi.

Et comme la curiosité et l’apprentissage sont également des composantes de mon écosystème, j’approfondis mes recherches sur le burnout et je débusque tout ce qui me semble essentiel pour à la fois proposer des actions de prévention, de transmission et d’accompagnement :

  • J’entame ma 6ème année d’exploration pour vous rapporter le meilleur (un peu comme le Guide du Routard, le Lonely Planet ou le guide Michelin selon vos références).
  • En complément, je me suis formée au coaching professionnel (je suis coach professionnelle certifiée bac+5 auprès de l’ICN Business School)
  • Je me suis également formée au métier de TalentSpecialist. Je travaille sur la détection et la potentialisation des modes opératoires naturels. Je rends visible là où vous serez naturellement compétents et identifie l’environnement dans lequel vous pourrez déployer vos talents. 
  • Je me suis formée spécifiquement au traitement du burnout auprès de professionnels, notamment auprès de Catherine Vasey, psychologue spécialisée dans l’accompagnement du burnout depuis 20 ans en Suisse, pays qui a belle longueur d’avance concernant la prise en charge du burnout par rapport à la France.
  • Je suis praticienne en approche neuro-cognitive. Je vous accompagne à explorer, à comprendre vos mécanismes cérébraux.
  • Je suis praticienne en santé naturelle. Nutrition, micro-nutrition, microbiote, neurotransmetteurs… sont des sujets dont je vais vous parler très très souvent 🙂

Est-ce que j’aurais pu écrire ça si je n’avais pas rencontré le burnout ?

Eh bien aujourd’hui, je peux dire que je suis alignée. Mentalement, physiquement et émotionnellement, j’ai trouvé mon équilibre. J’ai crée l’écosystème qui est bon pour moi et je détiens les clés pour le maintenir en équilibre.

Est-ce que j’aurais pu écrire ça aujourd’hui si je n’avais pas fait ce long voyage ? Est-ce que je me serais rencontrée moi-même sinon ? Je ne sais pas. Il est probable que non.

Dans chaque épreuve, ne cherchez pas l'ennemi, cherchez l'enseignement​

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