1 personne sur 4 rechute après un burnout. Ça, c’est une statistique issue d’une récente étude belge. Mais ne pensez pas qu’en France les chiffres sont moindres.
Dans les personnes qui me contactent, quasiment 2 sur 3 sont en rechute.
Et savez-vous pourquoi il y a autant de rechutes ?
- Parce que la prise en charge actuelle du burnout en France n’est pas adaptée aux vrais besoins.
- Parce que le burnout n’est pas une dépression et qu’il doit être traité complètement différemment.
- Parce que les traitements médicamenteux ne sont pas adaptés dans bien des cas. Ils peuvent être une béquille à un moment donné mais il est utopique de penser qu’on peut sortir d’un burnout avec des antidépresseurs.
- Parce que c’est seulement par une prise en charge globale que l’on s’en sort de façon durable, sans risque de rechute.
- Parce que pour sortir du burnout, il faut se bouger et c’est pas toujours facile quand on est fatigué.
- Parce que pour sortir d’un burnout, il faut être conscient que c’est un processus et que ça prend un peu de temps.
Cette même étude belge, par rapport à ces rechutes, pointe du doigt la politique de réintégration en entreprise. Alors, oui, bien évidement, les entreprises doivent être formées pour réintégrer un salarié après un arrêt pour burnout. Les entreprises ont clairement un rôle à jouer, de la prévention à la réintégration.
Mais vous savez quoi ?
Le problème des rechutes après un burnout ne se situe pas là ! Ça c’est seulement la partie émergée de l’iceberg ! Et ce serait méconnaitre ce qu’est en réalité le burnout et ce qui constitue son terreau.
C’est parce que la partie immergée de l’iceberg du burnout n’est pas prise en charge de façon globale qu’il y a des rechutes.
Alors pensez-y !
Sortir pour de bon d’un burnout, c’est retrouver son point d’équilibre et savoir maintenir cet équilibre quelque soit la force des vents.
C’est comme la construction d’une maison : on s’assure d’avoir de bonnes fondations puis on pose les bonnes briques au bon endroit et au bon moment.
Prenez soin de vous !
