Comment le burnout peut devenir notre pire ennemi ?

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Oui, le burnout peut réellement devenir notre pire ennemi

Vous êtes en burnout et vous ne voulez plus entendre parler de votre ancien job. Vous voulez faire autre chose mais vous ne savez pas quoi. D’ailleurs, de quoi avez-vous envie ? Et comment savoir si la décision que vous allez prendre sera la bonne ? Comment savoir que vous n’allez pas regretter votre décision ? Comment savoir si votre décision ne va pas vous mettre en danger financièrement ? Je vais vous dire pourquoi je pense que le burnout peut devenir notre pire ennemi.

Alors, imaginons que vous soyez un oignon.

A première vue, le truc peut paraitre complètement saugrenu : elle veut que je m’imagine en oignon !

Mais en fait, pas tant que ça !

Au moment de la récolte des oignons, les anciens disaient que plus il y avait de peaux, plus l’hiver serait rude et froid.

Eh bien c’est pareil avec le burnout : on se construit des peaux au fur et à mesure des années pour s’endurcir, pour se protéger. Cela nous permet de nous suradapter professionnellement. On peut faire ça pendant 10, 20 voire 30 ans.

Alors quand le burnout pointe son nez, autant dire que c’est très difficile de retrouver qui on est vraiment en dessous de toutes ces couches de peau. L’hiver a été rude ! Et il y en a eu des dizaines des hivers…

Alors, comment on se débarrasse de toutes ces couches ?

Moi, je ne savais pas me débarrasser de tout ça. 

  • J’ai d’abord mis du temps à comprendre que j’avais de la peau autour de mon oignon.
  • J’ai ensuite mis du temps à comprendre que je n’avais pas qu’une seule peau : il y en avait plusieurs.
  • Ensuite, j’ai cherché comment enlever ces peaux. Pas facile quand on n’a pas les bons outils. Et pas facile pour quelqu’un comme moi qui a besoin à la fois que ça aille vite et en même temps de comprendre comment tout fonctionne.

C’est vraiment un point important dans le burnout, notamment pour prévenir tout risque de rechute. Ce moment où l’on se pose la question de savoir ce que l’on va faire après. Ce moment où l’on ne sait pas que l’on est comme un oignon qui a des peaux. Ce moment où l’on ne sait pas comment enlever les peaux. Ce moment où l’on a peur d’enlever les peaux. Ce moment où l’on sait que l’on devrait changer quelque chose mais on ne sait pas quoi.

C’est là que le burnout peut devenir notre pire ennemi

C’est également à cet endroit que j’ai merdé (à d’autres endroits également pendant ma période de burnout. D’ailleurs je vous invite à lire mon guide des 5 erreurs si vous ne l’avez pas encore fait).

A l’époque, j’avais plutôt un esprit très cartésien. Je carburais à la performance, la vitesse d’action, le dynamisme, le challenge. Il fallait que ça bouge, pas de temps à perdre. Vous voyez le genre. Je vois que ça vous parle un peu quand même 🙂 ?.

C’est donc tout naturellement que lorsque j’ai pris conscience de ces peaux, j’ai cherché des trucs qui auraient pu me dire très rapidement qui j’étais sous ces couches. Je passe un test et hop, on me dit qui je suis. Magique, rapide, simple et efficace ! 

C’est pas plus compliqué que ça !

Je me suis donc mise à passer des tests du genre MBTI, Process Com, DISC… Et puis, face aux résultats, je me suis mise à douter. J’avais cette étrange impression que les résultats de ces tests reflétaient le qui j’étais avec toutes mes peaux mais pas qui j’étais vraiment au fond de moi. En même temps c’est un peu normal puisque c’est moi avec toutes mes peaux qui répondait…

Bilan de compétences idem : on met en évidence mes compétences professionnelles (merci je le savais déjà…) mais on ne va pas plus loin pour trouver l’étincelle que je sens au fond de moi mais que je ne trouve pas. 

Pourtant cette phase d’épluchure d’oignon est juste essentielle

C’est cette phase qui va conditionner la suite de notre vie professionnelle et personnelle. C’est celle qui va faire que l’on va prendre le bon chemin et non pas le mauvais chemin. C’est celle où l’on plonge à l’intérieur de nous même.

C’est cette phase où j’ai du apprendre à regarder à l’intérieur de moi-même. Et c’est quelque chose que je ne savais absolument pas faire et qui me dépassait complètement. 

C’est également la phase qui va déterminer ce que l’on souhaite faire avec notre santé :

  • la préserver en empruntant le bon chemin, celui qui est fait pour nous,
  • ou continuer à la dégrader en s’évertuant à prendre les chemins qui ne correspondent pas. 

J’aimerais vous poser 4 questions et je vous invite à y répondre par écrit : 

  1. Avez-vous conscience que vous avez des peaux à enlever pour accéder à votre oignon ? 
  2. Est-ce l’oignon avec toutes ses peaux qui est toujours au contrôle de votre vie ? 
  3. Savez-vous comment éplucher votre oignon pour construire votre nouvelle vie sans repasser par la case burnout ?
  4. Quelle petite action allez-vous mettre en place aujourd’hui pour commencer le délestage de ces peaux ?

Vous aurez compris que si le burnout peut devenir notre meilleur ennemi, il peut aussi devenir notre meilleur ami. Et ça, j’y crois à 100, non, à 200, non, à 500% !

Je sais que lorsque l’on est au fond du tunnel, c’est difficile à imaginer car la montagne nous semble tellement haute. Mais je peux vous assurer que d’en haut, la vue est belle 😉

Faites de votre burnout votre meilleur ami.

Connais-toi toi-même.

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